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Comment « Accepter Ce Qui Est »  Nous Permet De Progresser Et D’évoluer

Comment « Accepter ce qui est » nous permet de progresser et d’évoluer

Un des enseignements du programme est d’accepter ce qui est.  Et quand j’échange avec les participants de mes groupes, je prends conscience que l’acceptation (qui n’est pas la résignation) qu’il s’agisse d’une situation, d’un problème, d’un trait de caractère…est souvent le point de départ d’un changement, d’une évolution personnelle et du dépassement d’un obstacle.

 Pour Thich Nath Hanh, illustre maître zen vietnamien, il n’est nul besoin d’être quelqu’un d’autre que ce que l’on est déjà, il s’agit juste d’être pleinement soi-même.

Accepter ne veut pas dire être statique et ne rien faire pour améliorer les choses, il s’agit simplement d’accueillir ce qui est, à l’instant.

 Et pourquoi  ne pas s’inspirer de la Prière de la sérénité :

« Mon dieu, donne la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux. Et la sagesse d’en connaître la différence »

La pleine conscience est un des outils de la psychologie positive qui s’intéresse à la partie saine et forte de chacun.

Les scientifiques ont recensé 6 forces universelles reconnues par toutes les cultures qui sont : la sagesse et le savoir, le courage, l’humanité et l’amour, la justice, la modération, la transcendance.

Justine  a procédé à un test de psychologie positive : elle a pu mettre en exergue des vertus comme l’humilité et la gentillesse.  Ces qualités l’ont d’abord dérangé car elle percevait ces valeurs comme des faiblesses : elle les ressentait comme des aspects de sa personnalité qui la rendaient plus vulnérable.

Mais en réfléchissant bien, elle convient que dans son métier de psychomotricienne, ces valeurs sont de vraies forces auprès des enfants qui viennent la consulter pour des difficultés. N’est-on pas rassuré quand ces valeurs ressortent chez un psychothérapeute ou un professionnel du soin, pour soi et pour nos proches ? L’humilité a même été utilisée à des fins stratégiques par certains hommes politiques.

Une des choses les plus difficiles à accepter est bien l’incertitude face à l’avenir. Pour Fabrice Midal, moine zen et enseignant, l’acceptation passe  aussi par l’acceptation de notre vulnérabilité qui fait notre humanité. Sans se laisser envahir, sans la fuir, mais en composant avec.

L’intégrer à notre personnalité pour mieux évoluer, développer notre créativité, notre flexibilité, et nous adapter. Pas toujours confortable mais déterminant.

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